L’excitation naît de la stimulation tactile, visuelle ou imaginaire :
Celle-ci s’intègre de suite au niveau cérébral qui la transmet au système nerveux à travers la moëlle épinière jusqu’au nerf lombo-sacré. Les fibres transmettent cette impulsion jusqu’aux organes de l’appareil génital. Le pénis est alors en érection, situation physiologique qui peut durer plus ou moins longtemps selon l’ampleur du stimulus. La verge est rigide car il y a une montée de sang dans les corps caverneux, qui par cette arrivée, se dilatent.
La phase plateau n’existe que si la stimulation perdure :
La tension sexuelle atteint, ici, son maximum. Si la stimulation n’est pas adéquate, cette phase va durer plus longtemps. Parallèlement à cette période, se produisent l’élévation des testicules dans le scrotum, une tension musculaire générale ainsi que l’expulsion de quelques gouttes produites par les glandes de cowper, celles-ci étant proches de la prostate, elles entraînent parfois des spermatozoïdes. Même minime, ce phénomène doit être pris en compte pour ceux qui pratiquent le coït interrompu, il y a un risque de grossesse.
L’orgasme ne dure que quelques secondes :
L’homme prend d’abord conscience de l’imminence de l’orgasme car ses testicules, sa prostate et ses vésicules séminales se contractent. Puis, les contractions spasmodiques de l’urètre et du pénis s’associent à l’émission du plaisir intense qu’est l’orgasme. Lors de cette phase, la respiration, les pulsations et la pression sanguine augmentent et la musculature se contracte.
La résolution est la période réfractaire lors de laquelle la stimulation n’est plus envisageable :
Elle se produit dès la fin de l’éjaculation et se traduit par une diminution progressive de l’érection, une descente rapide des testicules ainsi que la décontraction du scrotum.
Sources et photos : Dr PAEZ Antonio, Dr MARTINEZ Nuria, Connaître la sexualité humaine, Könemann