Gland
En forme de cône, -plus ou moins épais, plus ou moins haut-, le gland a une muqueuse rosée lorsque le pénis est flaccide, devenant rouge foncée quand l’érection est présente. Sa base, la couronne, est parfois perlée. Le gland est recouvert par le prépuce, un résidu de peau embryonnaire qui persiste à la naissance. Via une multiplicité de récepteurs sensoriels, il va d’ailleurs gonfler au gré des stimulations appropriées. Son sommet est fendu : il s’agit du méat urétral constituant l’extrémité de l’urètre.
Situé au bout de la verge, il est, -dans sa globalité-, la terminaison du corps spongieux. Celui-là même est associé à deux autres cylindres : les corps caverneux (rigides quand ils sont emplis de sang à la montée de l’excitation sexuelle génitale). A eux 3, ils forment la totalité du tronc du pénis. Ce qui est plus méconnu, c’est le rôle « d’amortisseur » du gland lors des rapports sexuels.
Côté partenaire féminine, il a pour fonction de faciliter la pénétration tout en protégeant les parois vaginales lors des mouvements de bascule du bassin. Pour le propre confort des hommes, cette extrémité permet de gérer des pressions liées aux afflux sanguins. Sans ce « chapeau », l’érection pourrait augmenter de plusieurs centimètres et ainsi endommager les vaisseaux sanguins de la verge. (Une érection inutilement longue et physiquement désagréable car cet organe n’est pas fait pour être soumis à de telles tensions internes).
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