Elles étaient 8,4 % en 2000 à déclarer avoir eu recours à la pilule du lendemain contre 13,3 % en 2005.
Ce sont les très jeunes femmes qui sont le plus fréquemment concernées : près du tiers des 15-24 ans déclarent avoir opté pour ce contraceptif d’urgence en 2005, contre moins de 10 % des 35-54 ans.
Les trois circonstances principales qui conduisent à cette demande sont : un problème avec le préservatif (32,5 %), un oubli de pilule (24,9 %), un rapport sexuel non protégé (21,8 %).
Dans la majorité des cas (91,5 %), la contraception d’urgence permet à la femme de ne pas être enceinte.
Mais attention ! La contraception d’urgence hormonale ne remplace pas une contraception régulière et ne protège que du rapport sexuel qui vient d’avoir lieu ! Elle ne protège pas non plus des infections sexuellement transmissibles.
Elle peut être utilisée par les femmes de tous âges. Elle ne présente pas de risque, il est possible de l’utiliser plusieurs fois dans un intervalle de quelques semaines ou mois, mais son efficacité n’est pas garantie quand elle est utilisée à plusieurs reprises…
Elle peut entraîner quelques conséquences “néfastes” comme un retard de l’apparition des règles, ou au contraire, des saignements intempestifs ainsi que des nausées.
Elle se présente sous forme d’un comprimé (le norlevo) à prendre au plus vite après le risque encou
ru dans un délai de 72 heures maximum.
Il bloque temporairement ou retarde l’ovulation afin que la grossesse n’ait pas lieu.
Le stérilet au cuivre peut aussi être utilisé comme contraceptif d’urgence après un rapport non protégé, à condition que la pose ait lieu 5 jours maximum après l’ovulation.